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Congestion, Occupation anarchique, Conditions de Travail….Le Directeur Général déroule sa feuille de route.

Pour un port compétitif, le travail de décongestionnement, la circulation et la fluidité à l’intérieur et à l’extérieur du PAD restent des exigences. C’est la conviction du nouveau DG. Le 11 janvier dernier, M. Aboubacar Sedikh BEYE a effectué une visite de constatation de l’état des lieux sur les emprises de la plateforme portuaire avant le démarrage d’une vaste opération de désencombrement en partenariat avec la Préfecture de Dakar, la municipalité et les organisations regroupant les transporteurs.

Le DG du PAD et sa délégation ont visité les emprises du port. Le constat est sans appel. À l’extérieur, les camions, faute d’espace, sont parqués de façon anarchique. A l’intérieur du Port, le triangle infernal englobe le terminal à Conteneurs et le wharf pétrolier en passant par les terminaux vraquiers. M. Bèye est formel. Les camions ne doivent pas stationner au milieu de la chaussée. D’autant plus que l’autorité portuaire dispose d’espaces non aménagés comme l’aire de stationnement de bus Dakar dem dikk appartenant au port. Des camions y sont stationnés. Un spectacle désolant. Ensuite, des occupations anarchiques ont été constatées. Elles ont retenu l’attention du DG et de sa délégation particulièrement la cuisine des dockers et le marché clandestin accolé au Port depuis 1960.

Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Les restauratrices lui ont fait part de leurs doléances.

Après le boulevard de la libération, cap sur la voie de contournement de Bel-Air, la partie Nord du PAD. De part et d’autre des deux voies, des camions (en panne ou en attente de leur chargement) y sont stationnés en deuxième position. Cet état de fait engendre des embouteillages. Ici, les facteurs de congestion ne manquent guère. Ils sont liés au fonctionnement des balises (douanes) et du scanner. Ces facteurs sont gérables. Il est possible de faire fonctionner aussi bien les balises que le scanner dans un cadre de concertation, explique M. Bèye.

Il estime que l’état de la voirie n’est pas digne d’un port moderne. La croissance économique (6,8% en 2017), à l’absence d’investissements nécessaire dans le Port pour l’accompagner, ont aggravé sa congestion. Cette congestion, reconnait-il, grève la compétitivité du Port et fait qu’il perd des parts de marché. A son avis, cette situation fait que les clients ne sont pas satisfaits et que les acteurs portuaires ne peuvent pas faire leur travail dans de bonnes conditions. Pour améliorer cet état de fait, M. Bèye pense à la réhabilitation du réseau ferroviaire et un travail en relation avec les services des douanes. La feuille de route 2018 sera marquée par des efforts centrés sur la vision d’un port moteur du PSE, créateur d’emplois et de richesses.

Elle tourne autour de cinq (5) axes stratégiques :

  • L’amélioration de la compétitivité du Port à travers la décongestion et le développement d’un fret de retour ;
  • L’assainissement et le rétablissement des équilibres financiers en mettant l’accent sur le recouvrement, la réduction des charges et la valorisation du domaine ;
  • La finalisation des négociations avec DP World et le démarrage des travaux du Port de Ndayane ;
  • La modernisationdu Système d’informations portuaire à travers la mise en place d’un Guichet Unique Portuaire ;
  • L’amélioration des conditions de travail du personnel et de tous les acteurs portuaires.

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